Les gaz d’échappement du Diesel affectent les personnes asth

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ritchie
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Les gaz d’échappement du Diesel affectent les personnes asth

Message par ritchie »

Les gaz d’échappement du Diesel dans les rues polluées ont de considérables effets sur les personnes asthmatiques, selon une première étude sur la relation entre les échappements et l’asthme dans le cadre de la vraie vie, publiée dans l’édition du 6 Décembre dans le New England Journal of Medicine.

Cette nouvelle étude a analysé les effets sur 60 personnes atteints d’un asthme faible et modéré, qui marchent tout au long de la rue encombrée d’Oxford Street à Londres, où seuls les taxis à Diesel et les bus sont autorisés à circuler.

Les chercheurs de l’Imperial College London, de New Jersey School of Public Health, et d’autres institutions internationales, ont découvert que, -pendant et après deux heures de marche tout au long d’Oxford Street-, les testeurs volontaires ont vu les symptômes asthmatiques prendre plus d’ampleur, la capacité pulmonaire se réduire, et une inflammation s’accroitre dans les poumons. Il fallait attendre quelques heures avant que tout l’organisme reprenne son activité normale.

Les chercheurs ont confirmé leur résultats en établissant une comparaison avec ces mêmes personnes affectées après deux heures de marche dans une rue sans embouteillage dans la partie Ouest de London's Hyde Park. Là, les volontaires ont expérimenté les même problèmes, mais avec un degré beaucoup moins grave.

C’est la première étude qui mène une investigation dans le cadre d’une vraie vie, en dehors du laboratoire, dans le but de savoir si les gaz d’échappement du trafic provoquent des symptômes encore plus pires chez les personnes asthmatiques. Les deux tiers des personnes asthmatiques croient que tel est le cas, selon Asthma UK.

Les chercheurs pensent que les échappements du diesel causent des problèmes aux personnes asthmatiques dû aux particules – toutes petites particules de poussière, de saleté, de suie et de fumée- qui sont dégagées dans l’air. Les particules sont de différentes tailles, sauf que celles qui mesurent moins de 2.5 microns, et les "ultra fines", sont capables de s’interposer dans le système respiratoire, car elles sont extrêmement petites et peuvent par conséquent être inhalées au fond des poumons. Les particules Ultra fines peuvent aussi être absorbées par le sang, ce qui causerait des effets nuisibles.

Les chercheurs ont révélé une certaine corrélation entre le taux des particules des échappements du diesel dans la rue durant les deux marches, les réductions dans la capacité pulmonaire et l’augmentation des inflammation pulmonaire chez les volontaires.
Les moteurs à Diesel émettent moins de monoxyde de carbone et de dioxyde de carbone que les moteurs à essence, mais ils peuvent produire 100 fois plus de particules par distance encourue que les moteurs à essence de même taille, et provoquent une pollution particulière de particules dans l’atmosphère. Des études antérieures ont révélé que dans les environnements urbains, près de 90 pour cent du trafic générateur de particules provient du gaz d’échappement du diesel.

Le Professeur Fan Chung, au National Heart et Lung Institute at Imperial College London et un des auteurs de l’étude, affirme: "Notre étude illustre le besoin de réduire la pollution pour protéger la santé des gens. C’est la première fois que nous sommes capables d’analyser en détails qu’est ce qui se passe dans les poumons des personnes asthmatiques, quand elles passent seulement deux heures de temps dans une zone polluée. En observant les effets des particules polluantes du diesel dans les poumons, nous pouvons confirmer qu’une telle exposition cause une inflammation dans les poumons des personnes asthmatiques.

"Notre étude ne doit pas nécessairement dissuader les personnes asthmatiques de s’aventurer dans Oxford Street, mais plusieurs mesures pour réduire les niveaux de pollution, et protéger les poumons des personnes asthmatiques des effets de la pollution doivent être prises en considération," ajoute le Professeur Chung.

Les chercheurs one mesuré la qualité de l’air dans les zones analysées et ont découvert que le taux de particules ultra fines à Oxford Street est trois fois plus grand que celui à Hyde Park (65,229 pt/cc vs 18,298 pt/cc). Les chercheurs ont aussi découvert qu’Oxford Street renferme trios fois plus de dioxyde de nitrogène dans l’air (80.8 vs 20.9 microgrammes par mètre cubique) et six fois plus de carbone élémentaire (12.4 vs 2.0 microgrammes par mètre cubique).

Les chercheurs ont mesuré les fonctions pulmonaires; les symptômes; l’oxyde nitrique exhalé et condensé dans la respiration; la réactivité bronchique; la salive et le sang. Ils ont pris des mesures avant, pendant et après la marche des volontaires.

Vu que les modifications signalées dans leur étude ont été relativement modestes, les chercheurs désirent aujourd’hui examiner les effets cumulatifs du fait de s’exposer à ces gaz d’échappement du diesel sur le temps et d’observer les effets de la pollution sur d’autres conditions tel la maladie cardio-vasculaire. Ils veulent aussi savoir si les traitements disponibles aujourd’hui pour lutter contre l’asthme, sont capables de réduire les effets d’exposition aux échappements du Diesel sur les poumons, en analysant par exemple s’il est possible de réduire ces effets en utilisant un inhalateur ou des cachets avant d’aller marcher dans une zone polluée.
Cet article nous est aimablement communiqué par le Dr rami skandrani,chercheur au CNRS,France.
(on en aura d'autres :D )


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