les fetes de mariage à la municipalité

Conseils , carrière, trucs et astuces, beauté, couple, cuisine, enfant et maternité.
Répondre
a.jihen
Messages : 20
Inscription : ven. mai 02, 2008 1:34 pm
Localisation : tunis

les fetes de mariage à la municipalité

Message par a.jihen »

la saison des mariages est trés proche meme a commencé pour certains

le plus remarquable c'est que depuis quelques années on a vu que la mentalité pour le choix de l'endoit des fetes de mariage pour les couples a changé

en fait les jeunes mariés choisissent de faire leurs mariage à la municipalité plus que dans les salles des fetes

avant, la cause était les moyens financières qui les poussent à feter leurs mariage à la municipalité

mais maintenant les causes ont changé pour différents raisons:
soit car le nombre de famille a réduit donc ils préferent de le faire à un petit endroit
ou soit le reccours à un programme plus intéressant par exple ils se disent qu'au lieu de louer une salle de fete qui coutent cher on pourra peut etre mieux se profiter de ces dépenses par un voyage ou une excursion à travers toute la tunisie.

enfin ça reste un choix pour les couples qui est pris selon leurs capacité financiere et surtout selon leurs plaisirs désirés


Avatar de l’utilisateur
ritchie
.
.
Messages : 3111
Inscription : sam. nov. 25, 2006 9:30 pm

Message par ritchie »

le mariage islamique a le vent en poupe en ce moment,il est tres tendance ,j aurais dit du snobisme si je ne connaissais pas celui qui a relancé ou du moins appelle a ce retour au source de tous ses tripes. surtout pour les jeunes et sans paser devant monsieur le maire !!! il faut le faire !!! pacs a la musulmane,pourquoi pas apres tout !
sa soeur pourra en parler mieux que moi si elle le desire.
Avatar de l’utilisateur
khorasan
.
.
Messages : 861
Inscription : mer. mai 23, 2007 8:41 am
Localisation : 7it

Message par khorasan »

Il me semble que le mariage dans l'Islam est un mariage civil. Ne serait ce que par l'exemple du contrat de mariage Kairouannais.
-http://www.letemps.com.tn/index.php?Date=24122007 (en milieu de page)

Quel est le sens d'un mariage islamique?
Reveille toi, tu as l'éternité pour dormir
Avatar de l’utilisateur
ritchie
.
.
Messages : 3111
Inscription : sam. nov. 25, 2006 9:30 pm

Message par ritchie »

voici l article du lien posté par cora,j ai quand meme quelques reserves mais avant de dire des conneries je dois me renseigner chez sa7bi joujou.
A l'origine, le contrat de mariage dans la Chariaâ islamique énonce certaines conditions en vertu desquelles les époux mariés s'engagent l'un envers l'autre.
Il s'agit notamment de la dot que le mari doit présenter à son épouse et qui constitue une condition sine qua none pour que le mariage puisse être consommé.
C'est d'ailleurs le sens originaire du mot (sadaq) en arabe qui signifie rétribution.
Cependant, le mot a pris le sens de l'acte de mariage en lui-même, puisqu'il y avait souvent des conditions que devaient respecter les époux en vertu d'un écrit.
Sinon, il n'y a pas vraiment d'acte de mariage écrit dans la chariaâ islamique.
Il suffit en effet qu'il y ait consentement des deux parties concernées ou du tuteur de l'une d'elles si elle est mineure. Puis le mariage est validé essentiellement par la dot, et l'intervention de deux témoins pour la publicité.
Au fur et à mesure que des contrats étaient signés entre les deux époux qui convenaient de certaines conditions, le contrat écrit était entré dans les usages pour devenir obligatoire dans tous les cas.
En Tunisie, comme dans tous les autres pays musulmans, le contrat de mariage énonçant des règles générales qui s'appliquaient à tous les cas de mariage et où la dot fait partie des conditions primordiales.
Dans le livre du Docteur Touili, il est question du contrat de mariage en usage à Kairouan depuis la conquête islamique, et qui était très original car il était loisible à l'épouse, d'interdire la bigamie à son mari, et ce par des clauses de ce contrat.
Enonçant notamment que s'il arrivait que le mari eut à épouser une deuxième femme, il s'engagerait à divorcer sa première femme en la dédommageant , ou à renoncer au deuxième mariage par le divorce.
Le Docteur Touili, cite plusieurs exemples de ce type de contrat à cette époque à Kairouan, ou en plus de cette condition essentielle, le mari s'engager à procurer à son épouse toutes les commodités nécessaires au foyer, dont notamment une femme de service pour l'aider aux travaux ménagers.
Des cas intéressants sont cités par l'auteur, de certaines personnalités arabes, qui s'étaient engagés par ces types de contrats de mariage tels que le Khalife abasside Abou Jaafar Al Mansour à l'occasion de son union avec Al Houmairya.
Par ailleurs, des anecdotes citées par l'auteur, démontrent que certains souverains épris de leurs obélisques ou de leurs domestiques avaient fini par les épouser.
Ce fut le cas des deux sultans turcs Abdel Hamid et Abdul Majid qui avaient épousé respectivement leurs obélisques Safinaz et Yulduz.
L'auteur cite également le cas du mariage du souverain tunisien Mohamed Lahbib Bey avec sa femme de ménage en 1923 et tout le bruit que cela avait fait à l'époque.
Bref, un livre intéressant à plus d'un titre, démontrant notamment que la femme tunisienne avant l'indépendance surtout à Kairouan, n'était pas aussi soumise qu'on le croyait.

A lire absolument.

Ahmed YOUNES
Avatar de l’utilisateur
khorasan
.
.
Messages : 861
Inscription : mer. mai 23, 2007 8:41 am
Localisation : 7it

Message par khorasan »

Kairouan qui fut la capitale de l’Ifryquia et le berceau de l’Islam
maghrébin s’est toujours enorgueillit d’un contrat de mariage baptisé en son
nom. Une clause additive au contrat, stipule que l’époux devra rester
monogame, sinon l’épouse exigera le divorce.
C’est au IIè siècle de l’hégire, que le contrat de mariage kairouanais est entré en
vigueur et ce, selon le rite malékite et à la demande d’un père attentionné.
Pour la petite histoire, voici qu’elle fut l’heureux destin de Arwa, la fille
de Mansour El Hamray, descendant d’un des rois yéménites préislamiques.
Abou Jaafar El Mansour, futur khalife abbasside s’étant réfugié à Kairouan sous
le règne du dernier souverain Omeyade, rencontra Arwa et fut subjugué par son
charme. Il l’épousa en acceptant les conditions de son père. Arwa, femme de
khalife et grand-mère du khalife El Mehdi et de Zoubeïda, femme du khalife
Haroun Errachid, vécut jusqu’à sa mort en 137 de l’hégire à Bagdad, unique
épouse, tendrement aimée.
-http://www.karamah.org/docs/Statut_de_l ... aghreb.pdf
Reveille toi, tu as l'éternité pour dormir
Avatar de l’utilisateur
ritchie
.
.
Messages : 3111
Inscription : sam. nov. 25, 2006 9:30 pm

Message par ritchie »

khorasan a écrit :
Kairouan qui fut la capitale de l’Ifryquia et le berceau de l’Islam
maghrébin s’est toujours enorgueillit d’un contrat de mariage baptisé en son
nom. Une clause additive au contrat, stipule que l’époux devra rester
monogame, sinon l’épouse exigera le divorce.
C’est au IIè siècle de l’hégire, que le contrat de mariage kairouanais est entré en
vigueur et ce, selon le rite malékite et à la demande d’un père attentionné.
Pour la petite histoire, voici qu’elle fut l’heureux destin de Arwa, la fille
de Mansour El Hamray, descendant d’un des rois yéménites préislamiques.
Abou Jaafar El Mansour, futur khalife abbasside s’étant réfugié à Kairouan sous
le règne du dernier souverain Omeyade, rencontra Arwa et fut subjugué par son
charme. Il l’épousa en acceptant les conditions de son père. Arwa, femme de
khalife et grand-mère du khalife El Mehdi et de Zoubeïda, femme du khalife
Haroun Errachid, vécut jusqu’à sa mort en 137 de l’hégire à Bagdad, unique
épouse, tendrement aimée.
-http://www.karamah.org/docs/Statut_de_l ... aghreb.pdf
voila une tunisienne comme on les aime !!!!
Avatar de l’utilisateur
sly
.
.
Messages : 486
Inscription : dim. janv. 07, 2007 11:17 am
Localisation : 41 000 feet

Message par sly »

SVP toujours mettre un (-) devant les liens,

merci
Répondre