la plus ancienne synagogue du monde en terre d islam.

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ritchie
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la plus ancienne synagogue du monde en terre d islam.

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La synagogue de Djerba est la plus ancienne du monde
Le 11 avril dernier, un camion-citerne kamikaze est venu exploser contre la synagogue de la Ghriba, à Djerba, en Tunisie. Deux mois plus tard, l'attentat était revendiqué par l'organisation terroriste Al Qaïda dirigé par Ben Laden.
Cet acte fanatique a été rejeté par l'écrasante majorité des Tunisiens, dont beaucoup savent que cette synagogue est l'une des plus anciennes du monde qui tient encore debout. Lieu de pèlerinage depuis près de 2000 ans, la Ghriba avait fait l'objet, en 1978, d'un grand reportage dans Nouvelles Clés. ;a l'époque, tout paraissait encore calme dans ce très ancien lieu de prière et de paix...


Solitaire au milieu des champs d’oliviers et de palmiers, protégée par des haies de figuiers de barbarie aux épines déroutantes et aux fruits sucrés, la synagogue de la Ghriba demeure sereine en pays musulman. Ce haut lieu du judaïsme, datant de la première diaspora (cinq siècles avant l’ère chrétienne), situé au cœur de l’île de Djerba, au sud de la Tunisie, continue de rythmer l’existence d’une communauté bien vivante d’un millier de “juifs arabes”. Un lieu qui attire chaque année plusieurs milliers de pèlerins séfarades en terre d’islam. Mieux : depuis les récents accords israélo-palestiniens, la Ghriba est en passe de devenir le symbole d’une possible réconciliation entre les différents peuples issus de la religion du Livre.
A l’heure où l’intégrisme s’escrime vainement à étancher la grande soif spirituelle de cette fin de millénaire, c’est une bonne nouvelle. Cette année en effet, pour la première fois depuis la Guerre des Six jours - qui provoqua la suspension des relations diplomatiques entre Israël et la Tunisie -, des citoyens de l’Etat hébreu ont obtenu des visas pour se rendre au pèlerinage de la Ghriba.

Une ancienne communauté...
La Ghriba est l’âme et le ciment de la plus ancienne communauté juive du Maghreb, la seule qui, résistant aussi bien à l’assimilation qu’à l’émigration vers Israël ou vers la France, réussit à vivre, aujourd’hui encore, suivant des coutumes et des rites anciens de plusieurs millénaires. Dans le temple au murs carrelés de céramiques à dominante bleue et blanche, des rabbins vêtus du costume djerbien traditionnel - le pantalon bouffant ou sarouel gris, bordé d’un bandeau noir, signe de deuil en marque d’exil, la chechia posée à l’arrière du crâne pour signaler leur différence - psalmodient toute la journée en hébreu et en araméen pour maintenir les vibrations spirituelles du lieu de culte. La deuxième pièce, celle où se trouve la Sefer Thora (les tables de la loi) et où l’on célèbre le shabbat, est si sacrée que l’on doit se déchausser pour y entrer. Même les quelques touristes de passage, semblent y éprouver une forme subtile d’exaltation mystique.
La veille de la procession, les pèlerins affluent. Ils viennent de Tunis, de Paris et du monde entier. Dès le matin, ils allument des bougies pour tous les êtres chers qui n’ont pas pu les accompagner. Les rabbins récitent des prières et bénissent des fruits secs, symboles d’abondance et de fertilité, et de la Boukha, eau de vie de figue, qui sont ensuite distribués à la ronde. Cette coutume qui accompagne la visite des lieux saints en Afrique du Nord est d’ailleurs partagée par les musulmans.

... sur un lieu sacré
Parmi tous les lieux de culte d’Afrique du Nord, la Ghriba est considéré comme le plus sacré. “C’est l’antichambre de Jérusalem”, entend-on souvent dire à Djerba. Selon la tradition orale des rabbins de Tunisie, l’histoire de ce lieu saint remonterait à la destruction du premier temple de Jérusalem par le roi Nabuchodonosor, en 565 avant l’ère chrétienne. Les serviteurs du temple, les Cohanims (pluriel de Cohen), ayant échappé au massacre, réussirent à emporter l’une des portes (ou était-ce une dalle ?) du temple.
Ils s’enfuirent en bateau, en suivant la route (où étaient-ils simplement poussés par les vents ?) des Phéniciens bâtisseurs de Carthage, et celle d’Ulysse qui, retenu à Djerba par des fleurs enivrantes, lui avait donné le nom d’Ile des Lotophages.
Les Cohanims choisirent donc cette île aux mille fééries qui, croulant sous les arbres fruitiers, néfliers, pêchers, figuiers, évoquait pour eux le jardin d’Eden. Ils y battirent la première synagogue d’Afrique sous laquelle ils célèbrent la précieuse relique du temple. La synagogue actuelle, érigée au siècle dernier, le fut sur le même emplacement. Rejoints au fil des siècles par les descendants des autres tribus d’Israël, les juifs de Djerba convertirent au judaisme les tribus berbères locales - dont la plupart seront ultérieurement islamisées par les Arabes.
Le mot Ghriba signifie l’étrangère, l’étonnante, la solitaire. Une autre légende dit que la synagogue devrait son nom à une très belle femme venue de nulle part, qui aurait installé sa hutte à peu de distance du village juif de Hara Sghira. Cette femme aurait été entourée d’une aura de sainteté et elle aurait eu des dons miraculeux de guérison. Elle ne fut cependant jamais totalement acceptée par la communauté. Un jour, les villageois crurent voir un feu du côté de sa hutte, mais ils n’intervinrent pas, de peur qu’elle ne se livre à des activités de sorcellerie. Le lendemain, ils trouvèrent l’étrangère morte dans sa hutte détruite par les flammes, mais son corps était intact. Les villageois, regrettant leur attitude auraient alors bâti la synagogue sur l’emplacement de la hutte et le pouvoir miraculeux de l’étonnante étrangère, agirait toujours. Mais officiellement, le pèlerinage célèbre l’anniversaire de la mort de deux éminents rabbins kabbalistes : Rabbi Meyer Baal Nich, homme de miracles, et Rabbi Shiméon Bar Yohai, à qui les juifs d’Afrique du Nord attribuent l’un des commentaires du Zohar - le livre des Splendeurs -, l’un des grands ouvrages de la mystique juive.
La Ghriba est située près du “petit quartier juif”, Hara Sghira, où vivent près de cinquante familles, les descendants des Cohanims qui presque tous travaillent à la Ghriba. Les descendants des autres tribus d’Israël - ils sont encore plus de huit cents - vivent à Hara Kebira, le “grand quartier juif”, situé dans la banlieue d’Houmt Souk. Il y a quelques années, ces derniers exerçaient encore de nombreuses professions, à Djerba : il y avait des moulins à grain mus par des chameaux, un tisserand pour les taleths, une imprimerie très active. Aujourd’hui, à part un teinturier, quelques tailleurs et quelques menuisiers, les juifs de Hara Kebira sont tous orfèvres.
Les deux communautés vivent séparées. Les juifs de Hara Kebira, qui sont plus riches et se considèrent comme plus au fait de la religion que leurs cousins de Hara Sghira, ne viennent à la Ghriba que pour le pèlerinage et les mariages. Le reste de l’année, ils consacrent beaucoup de temps à l’étude des textes sacrés dans les nombreuses petites synagogues de leur quartier qui compte encore trois yeshivot (écoles religieuses).

Rites et traditions

Les femmes stériles, ou celles qui veulent se marier, déposent, en faisant un vœu, un œuf cru dans le soubassement creux, derrière le tabernacle qui contient les Tables de la loi - pour certains, ce serait l’emplacement de l’ancienne porte du Temple de Jérusalem, pour d’autres celui de la hutte de l’étrangère. Les œufs restent là toute la nuit, cuisant à la chaleur des bougies, et les femmes les mangent le lendemain matin en invoquant la sainte Ghriba. Celles dont les vœux ont étés exaucés, reviennent ensuite chaque année avec leur progéniture. La Ghriba est la seule synagogue de Djerba où les femmes soient admises.
Il faut rappeler que dès le XVIIIe siècle, Djerba
fut considérée comme un centre éminent de l’enseignement de la Loi, ce qui contribua largement au rayonnement de la Ghriba sur les pays voisins et à la fréquentation du pèlerinage. Comme d’ailleurs les musulmans de l’île répartis en une pléthore de sectes, et la poignée de chrétiens orthodoxes descendants des pêcheurs d’éponges grecs, les juifs d’ici sont restés très pratiquants. Pour cimenter leur communauté, ces insulaires suivent encore plus de règles et de tabous alimentaires et sexuels qu’il n’en existe dans les commandements. Pour les historiens Lucette Valensi et Abraham L. Udovich1, c’est par le respect scrupuleux de ses traditions que cette minorité isolée a pu préserver son identité et poursuivre son existence en terre d’islam. Les associations entre juifs et musulmans sont nombreuses dans le commerce et les affaires, où aucune barrière religieuse ne limite ces échanges. Par contre, dans la vie quotidienne, la séparation entre les deux groupes est forte : il n’y a pas de mariages mixtes, et si les musulmans peuvent manger kasher, les juifs, eux, ne mangeront pas hlal chez les musulmans.
La veille du pèlerinage, les rues des deux quartiers juifs de Djerba, Hara Kebira comme Hara Sghira, sont désertes, à l’exception des ruelles commerçantes, et des cafés où les hommes musulmans sirotent du café turc bien sucré ou du thé à la menthe. On aperçoit parfois une jeune femme juive, coiffée d’une casquette, tirer ses enfants dans les ruelles poussiéreuses, pour aller porter le repas du jour de fête au four, où il sera maintenu au chaud, ou encore un homme portant le costume traditionnel des juifs de Djerba, entrer chez le marchand de briks à l’œuf. Mais la vie se joue derrière les portes closes, dans les patios des maisons blanches, badigeonnées chaque année à la chaux, et ventilées de fenêtres peintes en bleu.
Entrons dans l’une de ces maisons. La rue où habitent Pérez Trabelsi, le président de la communauté juive, et sa famille, a été rebaptisée rue El Kods : rue de Jérusalem. Clin d’œil du destin ou de la municipalité ? Victor, le quatrième fils nous fait entrer dans la maison. Les Trabelsi l’ont longtemps partagée avec trois autres familles, une famille dans chaque pièce qui entoure le patio blanc et bleu. Les chambres sont conçues sur le mode des tentes sahariennes : un coin salon au centre, où la famille se réunit, une cellule à droite, où il n’y a de place que pour le lit des parents, séparée par une tenture d’une autre cellule, à gauche, pour les enfants.
Assise à même le sol dans la cuisine, la maman de Victor, une belle femme aux yeux impressionnistes, qui ne parle que l’arabe et porte toujours le voile blanc des femmes tunisiennes, découpe et prépare un grand poisson pour le couscous à la djerbienne.
Pour cuisiner, elle va puiser l’eau à la citerne, de l’eau de pluie.
Pour Victor qui, comme ses frères aînés, vit à Paris, conserver les valeurs et les traditions de son père et de son grand-père est très important. Bien qu’expatrié dans un monde radicalement différent, il continue de manger kasher et respecte tous les rites juifs et les coutumes djerbiennes. Il reste aussi très attaché à la Tunisie elle-même, et se tient au courant, depuis la capitale française, en lisant les journaux tunisiens en Arabe. Il lui est arrivé de tomber sur des propos anti-juifs qu’il combat par lettres recommandées.
Seuls Eliahou, le plus jeune frère, dix-sept ans, et sa sœur jumelle, Léa, vivent encore à Djerba. Comme leurs frères, Eliahou et Léa ont suivi les cours de l’école laïque, en arabe surtout, et un peu en français. “Mes frères et moi, nous avons toujours eu d’excellents rapports avec les musulmans, nous dit Eliahou. Mes amis musulmans sont simplement curieux : ils me demandent comment on fait la prière chez nous...”
Mais ce n’est pas toujours facile pour les juifs pratiquants de suivre le cursus classique : “J’ai pris un peu de retard dans mes études, car l’examen d’entrée en sixième tombait un samedi, jour du Shabbat. C’est souvent la raison pour laquelle, les jeunes juifs, quittent l’école dès l’âge de onze ans pour apprendre le travail de l’or et de l’argent”.
Eliahou, lui, est un crack en informatique. Il est le seul juif à Djerba qui possède un ordinateur. Installé dans le petit réduit aux épices et aux fruits secs, il fait les bilans comptables de la Ghriba, les programmes et autres communications.

Le climat politique

Ces Israéliens sont les premiers à obtenir un laisser-passer pour la Tunisie depuis 1967. Leurs ancêtres tunisiens avaient été aspirés par Israël, dont ils devaient devenir les prolétaires.
Depuis quelques années, le changement de climat social et politique incite les jeunes à rester : ils se marient plus souvent à Djerba et rénovent les maisons. Même si elle a réussi à subsister, alors que tant d’autres en Afrique du Nord ont purement et simplement disparu, la communauté juive de Djerba a du mal, par exemple, à trouver de jeunes rabbins, et à financer ses écoles.
Cette communauté, nous raconte Victor, comptait plus de quatre mille âmes à l’indépendance de la Tunisie et devrait en compter trente mille aujourd’hui. Les vagues d’émigration successives l’ont réduite à moins d’un millier de personnes.
Les juifs de Djerba ont commencé à émigrer en Israël dès la création de l’Etat juif. Mais les gros départs ont eu lieu en 1956, quand la Tunisie s’est libérée du protectorat français et que la situation géopolitique de cette région du monde a pris un aspect inquiétant pour les non musulmans. Une troisième vague d’émigration a eu lieu à la fin de la guerre d’Algérie et au moment des événements de Bizerte. La Guerre des Six jours puis celle du Kippour n’ont rien arrangé...
“La tranquillité des juifs en Tunisie et la fréquentation du pèlerinage de la Ghriba ont toujours étés liés à la politique, commente Pérez Trabelsi (qui vient d’entrer dans la maison en compagnie de René son fils aîné).
“Pourtant la situation a bien changé depuis 1985, nous explique René. La sécurité autour de la synagogue est désormais assurée par des militaires tunisiens triés sur le volet et des unités d’élite en civil, spécialisées dans les arts martiaux. En 1985, 1986, on sentait une certaine tension en Tunisie, . On se demandait qui allait remplacer Bourguiba. En 1987, quand Ben Ali a pris le pouvoir, nous avons été rassurés : il protège les juifs et leur assure le droit de pratiquer leur religion. Il a fait un effort véritable pour favoriser le processus de paix, et il veut ouvrir son pays à toutes les religions. Il y a une richesse dans la culture juive, qu’il ne veut pas perdre.”
René et ses frères espèrent ardemment une paix définitive entre ces deux peuples : “Nous, les juifs et les arabes, on est condamnés à vivre ensemble. L’histoire en a voulu ainsi. Nos religions et nos traditions se ressemblent tellement que nous ne pouvons que cohabiter. Les juifs tunisiens n’ont jamais perdu leur attachement à la Tunisie, si la paix se fait, tous ceux qui ont des racines ici, reviendront visiter leur terre natale.” Et le jour du pèlerinage sera leur jour de gloire.

La procession

On entend des “Mazeltov, Ziera Magboula !” - “Que cette visite te soit prospère, que tes vœux soient exaucés” -, tandis que le vieux musicien B’chini chante en judéo-arabe, la chanson de la Ghriba, en s’accompagnant au luth : “Je viens te demander quelque chose, je ne veux pas revenir sans rien recevoir de toi”. Et les jeunes filles, jadis proscrites de la procession et recluses sur les balcons, entourent la Menara de leurs bras amoureux.
Le matin de la procession, pèlerins et Djerbiens sont tous réunis dans le fondouk, le caravensérail en face de la synagogue, où se sont installés le temps des festivités un restaurant kasher, un marchand de briks à l’œuf, un épicier... et où sont logés les pèlerins les plus pauvres. Les jeunes Djerbiennes habillées à l’européenne, sont très élégantes avec leurs petits chapeaux assortis à leurs tailleurs, mais leurs mères portent encore le costume traditionnel : la fouta, le voile blanc, et la coiffe rouge qui ressemble à une pégase grecque. Toutes portent le chapeau, car pour les juifs pratiquants, la chevelure d’une femme mariée, c’est sa nudité.
Les hommes ont passé la nuit à lire le Zohar, le grand livre de la mystique juive. Au petit matin, ceux de la communauté ont sorti la Ménara, une pyramide hexagonale en argent dans laquelle sont inscrits les noms des douze tribus d’Israël et ceux des rabbins renommés de Tunisie. Les Tables de la Loi en argent et le nom de Dieu “Sheddai”, gravé dans l’étoile de David, couronnent l’édifice. Les femmes aspergent la Menara d’eau de cologne, les hommes d’eau de vie. Le privilège de porter la Ménara, ne serait-ce que sur quelques mètres, fait l’objet d’enchères passionnées.
Les enchères terminées, la procession quitte le fondouk dans la liesse. “La Menara est semblable à la jeune fille sur le point d’être conduite à son époux. On l’appelle “la mariée”. On la conduit jusqu’à l’une des petites synagogues ou Yeshiva de la Hara Sghira, et l’on célèbre le mariage mystique de la communauté avec son Seigneur”.
La musique de l’orchestre et les youyous sensuels des femmes escortent cette
marche nuptiale.
Dans cet univers, garçons et filles n’ont pas le droit de se fréquenter ni même de se parler avant le mariage. Le pèlerinage est la seule grande occasion pour tous de se rencontrer : c’est la seule fois dans l’année où dans la liesse de la procession, garçons et filles se mélangent sous l’œil critique des rabbins. Autrefois, les femmes et les jeunes filles restaient sur le balcon du fondouk, et les garçons les regardaient d’en bas. Lorsque la jeune fille qu’on leur destinait leur plaisait, un rendez-vous était organisé en présence des parents. Mais même à Djerba, les mœurs se sont détendues et les jeunes filles vont jusqu’à s’accrocher à la Menara qu’elles entourent amoureusement de leurs bras.
Les musulmans de Hara Sghira contemplent l’événement, un peu perplexes, depuis les terrasses des cafés. Des femmes berbères furtivement sorties d’une maison regardent avec curiosité passer la procession du fond d’une allée.
A Djerba, l’identité se définit par la différence et la séparation : séparation entre juifs et musulmans, entre hommes et femmes, entre juifs de Hara Kebira et ceux de Hara Sghira... Mais le pèlerinage de la Ghriba rassemble tout le monde, et pour les juifs tunisiens qui sont nés dans des communautés qui n’existent plus, que ce soit à Sousse ou à Mahdia, à Sfax ou à Tunis, et qui vivent aujourd’hui à Paris ou à Jérusalem, la Ghriba remembre, le temps d’une procession, une communauté idéale. •

Source:
1. Lucette Valensi et Abraham L. Udovitch, Juifs en terre d’islam, les communautés de Djerba, éd. Archives Contemporaines.
Bibliographie : Editions du Scribe : Les juifs de Tunisie, ouvrage collectif


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